Certifiée PULSIONS, Céline Mercader Cools atteste de vingt ans d’expérience en accompagnement de personnes en transition de carrière et plus de 3000 heures de formation aux techniques de recherches d’emploi et de développement personnel. Basée à Carouge, dans le canton de Genève, Céline Mercader Cools a surtout choisi une philosophie de vie japonaise, l’ikigaï, comme pilier de son travail de coaching. Elle estime que le test de comportements PULSIONS, plus pragmatique, sera complémentaire avec son approche plutôt introspective…
Comment avez-vous appris l’existence de PULSIONS?
Une personne de mon entourage a passé le test et elle m’en a parlé, parce qu’elle savait que j’étais déjà certifiée à d’autres outils. À l’époque, j’étais dubitative: j’avais du mal à comprendre comment cela fonctionnait. Mais, en tant qu’indépendante, je reçois des mandats de SCAN-Compétences et, dans leurs assessments, ils utilisent l’outil PULSIONS. J’ai alors demandé ma certification.
Et tous vos doutes se sont-ils envolés?
Complètement. J’ai été bluffée par la justesse de cet outil, par la pertinence des analyses. PULSIONS apporte une finesse dans la compréhension de soi et de l’être humain en général. J’ai été convaincue que je pourrais utiliser ce test dans mes accompagnements dans le monde du coaching.
Céline Mercader Cools, Avez-vous été surprise par les résultats de votre profil PULSIONS?
Je me connais assez bien. J’ai effectué beaucoup d’exercices par les tests. Je sais quelles sont mes forces et mes faiblesses… Mais PULSIONS nous amène à un autre niveau de compréhension. J’ai été impressionnée par la plus-value que cet outil est capable d’apporter, par la finesse de la découverte de mes propres comportements.
Qu’avez-vous appris sur vous-même?
Ma fondamentale est la Nouveauté – à un niveau assez élevé d’ailleurs. Toute ma vie est orientée sur cet aspect-là: le changement. Je ne peux pas m’en empêcher. Dans mon dernier emploi de salariée, j’avais été engagée pour monter un programme spécifique. Une fois ce programme finalisé et opérationnel, je me suis sentie totalement démotivée et j’ai commencé à chercher un autre défi… Quand j’en ai parlé à mon mari, il ne s’est pas montré étonné. Je veux sans cesse changer la déco à la maison. En vacances, je refuse d’aller deux fois au même endroit. Tout faisait sens.
Céline Mercader Cools, vous êtes spécialisée dans la reconversion professionnelle et dans le bien-être au bureau. En quoi le test PULSIONS peut-il vous aider dans votre travail de coach?
Cet outil permettra d’affiner son projet professionnel et ses priorités. Dans mon activité, je rencontre le plus souvent des personnes qui recherchent une reconversion totale ou un re-positionnement professionnel. Grâce à ce test, on a la possibilité de déterminer ce qui les pousse à faire autre chose, ce qui a déclenché leur mal-être au travail, on pourra aussi réévaluer les tâches et les ajuster afin qu’elles correspondent mieux à leurs comportements. Et si on se rend compte qu’il y a une incompatibilité totale, que l’environnement ne convient plus à ces personnes, on pourra alors définir un autre projet professionnel. L’objectif est d’aller dans le sens de sa fondamentale afin que la personne ne brûle pas d’énergie inutilement.
Pourquoi avoir opté pour cette spécialisation?
Pendant vingt ans, j’ai accompagné des personnes en transition de carrière, le plus souvent des personnes en recherche d’emploi qui avaient besoin de soutien dans leur réinsertion professionnelle. Or, il y a une vingtaine d’années, la question de la reconversion ne se posait jamais. On choisissait une formation et on pratiquait le même métier jusqu’à la retraite – parfois au détriment de sa santé. J’ai croisé de nombreuses personnes malades, aux portes du burn-out, parce qu’elles souffraient de situations toxiques sur leur lieu de travail… Désormais, on assume totalement son désir de reconversion. Je me suis donc demandé comment aider et orienter ces personnes à trouver un travail qui corresponde mieux à ce qu’elles sont et à leurs aptitudes – tout en prenant les réalités du marché en considération. Il y a quelque chose de valorisant et de plaisant à amener ces gens à s’épanouir dans leur vie professionnelle…
Avez-vous observé une évolution à ce niveau-là depuis le Covid?
Absolument. Il y a eu un vrai changement de mentalité. Par le passé, on se donnait corps et âme à son activité professionnelle: dans l’esprit des gens, il était accepté de souffrir au travail. Ce n’est plus le cas! La pandémie et le confinement ont permis aux gens de conscientiser leur mal-être dans leur vie professionnelle. Désormais, on ne veut plus trimer seulement pour payer ses factures et le travail ne doit plus prendre toute la place dans sa vie… Le plus symptomatique, c’est qu’on observe cet état d’esprit aussi bien chez les jeunes que chez les quinquagénaires. Ces derniers envisagent leur fin de carrière dans un rôle plus épanouissant – sans avoir autant de responsabilités qu’avant.
Sur votre site, vous parlez beaucoup d’ikigaï. Qu’est-ce que c’est au juste?
C’est une philosophie de vie japonaise qui apparaît en filigrane dans tout mon travail de coaching. L’ikigaï, c’est votre raison d’être, votre mission de vie, ce qui vous donne envie de vous lever le matin… Comme cet art de vivre était difficile à appréhender pour les Occidentaux, ils ont essayé de le conceptualiser dans un schéma: quatre cercles qui posent quatre grandes questions! Cet outil vous pousse à l’introspection afin de déterminer votre mission de vie. Vous pourriez le faire par vous-même, il y a beaucoup de littérature sur le sujet. Mais, par son effet miroir, un coach peut vous encourager à réfléchir différemment et à stimuler le travail introspectif.
En quoi le test PULSIONS, plus pragmatique, peut-il être complémentaire de cette approche philosophique ?
D’un côté, l’approche scientifique de PULSIONS permet d’ancrer la discussion dans quelque chose de concret. Une personne pourrait se bloquer totalement si on reste trop dans l’introspection. Avec son regard plus mathématique, un test comme celui-ci peut aider, sécuriser… A contrario, s’appuyer uniquement sur un résultat algorithmique peut s’avérer risqué, car il ne livre qu’une partie de la réponse. Utiliser les deux approches reste donc intéressant, car cela ouvre la discussion et permet d’aller plus loin dans le travail de coaching.