Des journées qui paraissent de plus en plus longues? Une motivation qui s’émousse? Ces signes sont la preuve qu’il est peut-être temps pour vous de changer de travail. Pour réussir cette transition, voici les 5 questions essentielles à se poser avant d’oser.
En Suisse, selon l’Office fédéral de la Statistique, 12 % des actifs ont changé de poste en 2018. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: il y a comme des envies de changements. Selon une étude réalisée par le prestataire de services RH Kelly Services, 40% des hommes et 49% des femmes avouent souhaiter embrasser une autre carrière que la leur. Parmi les cadres, ils sont 37% à avoir déjà opéré une reconversion ou à la préparer.
Quitter une place de travail «sûre», entamer une formation à la finalité parfois incertaine, investir du temps, et de l’argent, dans une entreprise qui peut ne pas être couronnée de succès… Faire face à l’inconnu, quand changer de job s’apparente souvent à changer de vie, n’est pas une décision facile à prendre, surtout lorsqu’on a des responsabilités et un salaire confortable. Un saut dans le vide qui peut effrayer même les plus qualifiés. Parmi les top managers, pourtant souvent désireux d’explorer de nouvelles pistes, ils sont 70% en France à vouloir redonner du sens à leur travail et à vouloir se sentir plus utiles selon un article paru sur le site spécialisé Cadreo.
Un idéal, mais un pas difficile à franchir quand on sait que, selon les chiffres de l’OFS, ils ne sont que 2,2% parmi ceux qui ont changé de job en Suisse à l’avoir fait par simple besoin de changement. Pourtant, plus que jamais peut-être, à l’ère du «réussir sa vie plus que réussir dans la vie», opter un virage à 180° pour une suite de carrière plus épanouissante mérite d’être tenté. D’autant plus que de nos jours, les carrières linéaires ne sont plus forcément les plus valorisées, tant la capacité à s’adapter et se renouveler est perçue positivement chez un collaborateur. Un parcours professionnel atypique, qui pouvait, il y a encore quelques années, paraître effrayant pour un recruteur suscite aujourd’hui intérêt et curiosité.
Alors, avant d’opérer le grand saut, quelques questions s’imposent:
1. Quels sont les signes qu’il est peut-être temps de changer de job?
La lassitude, l’ennui, le sentiment de ne plus pouvoir s’investir à 100%, ou la sensation d’un manque de reconnaissance récurrent dans son travail sont des signes qui ne trompent pas. La question s’impose: de quoi ai-je envie ?
2. Faut-il en parler avec son supérieur ou une personne des RH?
Si des changements de postes à l’interne sont ouverts et accessibles, si des formations sont proposées, si le mal-être provient plus du job en lui-même que de l’environnement, cela vaut le coup d’en discuter de manière constructive. Changer de travail dans un contexte connu est parfois plus facile et tout aussi porteur. Pour justifier un tel souhait, il faut des arguments clairs, un projet précis. On ne parle pas par exemple de perte de motivation, mais de volonté de donner plus de sens, d’exploiter encore mieux son potentiel…
3. Est-ce que mon projet est cohérent?
Vous êtes directeur financier et vous souhaitez travailler dans le social? Votre job de rêve est de devenir coach sportif alors que vous ne raffolez pas des contacts humains? Entre vos aspirations et la réalité, il convient d’être conscient de vos goûts, de vos capacités et de leurs limites. Pour cela, réaliser un bilan de compétences est utile pour vous assurer de la cohérence de votre parcours. Connaître votre profil PULSIONS vous permettra, en plus, de connaître avec certitude les contextes dans lesquels vous êtes le plus performant! Même si, le but est de lancer sa propre entreprise dans son domaine de compétences, il convient de bien envisager si l’on a l’étoffe pour devenir son propre chef.
4. Suis-je en mesure d’assumer les conséquences de ma décision?
Il faut prendre en compte le cheminement qui sera nécessaire pour réaliser ce changement. Suis-je en capacité d’assumer financièrement mon choix? Ma famille est-elle en accord avec ma décision et prête aux changements qu’elle induit en termes de temps ou d’argent?
5. Dois-je être entouré pour limiter le risque d’échec?
Comme dans toute décision, la possibilité d’échec doit être envisagée. Pour limiter ce risque au maximum, se faire aider est toujours une bonne option. Qu’il s’agisse d’une reconversion choisie ou motivée par une restructuration ou même un licenciement, les spécialistes en ressources humaines, qu’ils soient internes ou externes, sont une aide précieuse. A ce titre, un consultant PULSIONS pourra notamment vous aider à mesurer les risques d’échec de votre projet: votre choix de reconversion n’alimente pas assez votre objectif principal, celui qui vous motive plus que tout autre? Votre nouveau travail impose des contextes trop éloignés de ceux qui nourrissent votre performance? Votre Liberté, votre Sécurité, votre Social ne sont pas assouvis?